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Les sites de visite

Le musée Rolin tel que nous le connaissons aujourd’hui est issu d’une longue histoire qui remonte au début du XIXe siècle.

<p><em><strong>Hôtel de Ville</strong></em>, carte postale ancienne</p>

Hôtel de Ville, carte postale ancienne

Hôtel Rolin, vue intérieure de la cour, 1936

<p><em><strong>Hôtel Rolin, vue intérieure de la cour</strong></em>, 1936</p>
De 1810 à 1850
les premières collections

L’histoire des musées d’Autun débute en 1811 lorsque François George, maire de la ville, lance l’idée de la création d’un cabinet d’antiquités au collège de la ville où quelques objets antiques et d’histoire naturelle sont présentés pour répondre à la curiosité des élèves.

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En 1839, un premier musée municipal ouvre ses portes dans le tout nouveau bâtiment de l’hôtel de ville, dont la construction s’est achevée en 1835. La gestion du musée est alors confiée à la Société Éduenne, elle-même fondée en 1836. Cette création intervient dans un contexte de grande ferveur pour l’histoire en France. De nombreuses sociétés savantes et des musées de province voient alors le jour. A la même époque (1834), François Guizot, ministre de l’instruction publique, établit le Comité des travaux historiques et scientifiques afin de financer et faire publier de nouvelles sources et des travaux historiques inédits. 

les premières collections

Musée lapidaire, photographie ancienne

<p><em><strong>Musée lapidaire</strong></em>, photographie ancienne</p>
De 1850 à 1945
L’âge d’or de la Société éduenne

Pendant presque cent ans, les collections d’art et d’archéologie ont été conservées et enrichies par la Société éduenne, travaillant en collaboration étroite avec la ville. En 1861 est aménagé le musée lapidaire, dans l’ancienne chapelle romane de l’hôpital Saint-Nicolas-et-saint-Eloi en Marchaux, pour y placer les collections de sculptures antiques et médiévales provenant d’Autun.

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Durant la décennie suivante, d’importantes acquisitions (collections Campana et Changarnier, commandes publiques, découvertes archéologiques) conduisent à des travaux d’extension du musée de l’Hôtel de Ville.

Enfin en 1880, la Société Éduenne crée son propre musée au sein de l’hôtel du Chancelier Nicolas Rolin, une demeure du XVe siècle qu’elle rénove en grande partie pour ce projet. Cette fin du XIXe siècle est marquée par la clairvoyance et l’enthousiasme de Jacques-Gabriel Bulliot, collectionneur, fouilleur et chercheur infatigable. Ses recherches le conduisirent notamment à localiser l’oppidum de Bibracte où César séjourna pour rédiger la Guerre des Gaules, sur le Mont-Beuvray et non à Autun comme on le supposait jusqu’alors.

Des œuvres majeures entrent à cette période dans les collections : la Nativité au Cardinal Rolin et le Triptyque de l’Eucharistie en 1907, la vierge d’Autun en 1914, les tableaux d’Adrien Guignet en 1925.

Le sceau de la Société éduenne

<p><em><strong>Le sceau de la Société éduenne </strong></em></p>
<p><em><strong>Salle d’archéologie dans l’Hôtel Rolin,</strong></em> photographie ancienne</p>

Salle d’archéologie dans l’Hôtel Rolin, photographie ancienne

De 1945 à nos jours
Vers le musée d’aujourd’hui

Déjà frappée par la Première Guerre Mondiale qui a décimé certains de ses membres les plus éminents (comme l’archéologue François Déchelette), la Société éduenne traverse difficilement la Seconde Guerre Mondiale. En 1954, face à des difficultés financières importantes, la société savante fait don à la ville d’Autun de l’Hôtel Rolin ainsi que de ses collections afin qu’en soient assurées la conservation et la présentation.

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La ville fait alors l’acquisition du bâtiment mitoyen qui faisait partie à l’origine de l’Hôtel Rolin, réunit les deux édifices et y rassemble toutes les collections en 1955. C’est la date de naissance du musée tel qu’il se présente aujourd’hui, rassemblant toutes les collections liées à l’histoire de la ville, de l’Antiquité au XXe siècle, enrichies de remarquables donations.

En effet, outre les découvertes et acquisitions purement autunoises, le musée a profité de legs et donations qui ont largement élargi ses thématiques, notamment dans le domaine de l’art : donation Eugène Chevalier en 1848 (peintres nabis et Maurice Denis, mais aussi Beaux-Arts classique et objets d’art), legs d’une riche collection d’art médiéval européen en 1987, donation André et Monique Frénaud en 1999 (une centaine d’œuvres de la seconde moitié du XXe siècle).

Le musée a évolué des années 1960 jusqu'à nos jours grâce à ses conservateurs successifs qui étudièrent et enrichirent les collections pour les faire connaître par le biais d’expositions, de catalogues et de prêts à l’extérieur. Ces missions sont toujours celles du musée aujourd’hui, enrichies de la valorisation du patrimoine et des monuments d’une ville labellisée « Art et Histoire ».

Le musée poursuit sa politique d’acquisition et de nouvelles œuvres rejoignent chaque année les collections. 

Vers le musée d’aujourd’hui