Actualité du projet
Une série de carottages géotechniques a été réalisé entre la prison Panoptique et le rempart d'origine médiévale.
Le substrat (sol géologique vierge et non anthropisé) a été rencontré vers 6 m de profondeur. L'objectif est d'essayer de restituer schématiquement le profil des 6 m de strates anciennes au dessus du sol naturel dans ce secteur.
Le Service Archéologique a mené une étude sur la Prison Panoptique. L’intervention confirme que l’édifice est un ensemble construit cohérent qui a subi peu de remaniements. Elle a permis d’enregistrer, grâce à plusieurs techniques de prise de vue, plus d’un millier de graffitis de prisonniers. Un nombre important de graffitis, parmi les plus anciens, sont actuellement cachés par les couches d’enduits plus récentes.
Après avoir étudié le pourtour de la prison circulaire, les diagnostics archéologiques ont maintenant lieu dans les caves et les cours du musée actuel. Les archéologues espèrent tomber sur des vestiges bâtis du Moyen-Âge, liés à la construction de l'hôtel particulier de Nicolas Rolin.
Plusieurs sépultures médiévales ont été retrouvées à proximité de la place Saint-Louis, elles font probablement partie du cimetière paroissiale entourant l’ancienne église Notre-Dame-du-Châtel. Elles ne contenaient aucun mobilier d’accompagnement (aucun vase, ni trace de vêtement ou de bijoux). La datation radiocarbone des ossements permettra de préciser la chronologie des sépultures.
Démarrage de l'étude de diagnostic archéologique préventif, réalisé par le service archéologique de la Ville d'Autun. Cette étude comprend des sondages sédimentaires des sols autour de la prison ainsi qu'une campagne de relevés et d'étude du bâti existant. Pour ce faire, une partie des murs bordant la place Saint-Louis, au côté droit du pavillon des gardiens de la prison, sera détruite.
L'étude a permis de découvrir dans cette zone d'intervention les vestiges possibles d’un tronçon de l’enceinte de la fin de l’Antiquité qui ceinturait la ville haute. Les traces d’une colonnade d’époque romaine ont également été repérées, sans qu'il soit pour l'instant possible de dire si elle appartenait à un portique de bord de rue ou d’un monument plus important.
Le marché est signé et les études d'avant-projet commencent avec une première phase de quatre mois consacrée à la rédaction du projet muséographique détaillé, menée par la conservation du musée avec l'ensemble de l’équipe de maîtrise d’œuvre et tout particulièrement le studio Adrien Gardère.