LA PRISON PANOPTIQUE D’AUTUN, ENTRE VISIBLE ET INVISIBLE
Ce projet d’Education Artistique et Culturelle (EAC) co-écrit avec l’association La Bricole et le service éducatif du musée Rolin, a été conduit durant l’année scolaire 2020-21 avec quatre classes.
Avec l’architecte Juliette Lavault et la vidéaste et réalisatrice Coline Parizot, les élèves ont pu découvrir l’architecture panoptique et mettre en situation des corps dans des espaces en abordant les notions d’absence, de présence, de visible et d’invisible. Avec Théophile Lavault, docteur en philisophie, les élèves ont été initiés à l’exploration des archives administratives des registres d’écrou et les témoignages liés à la prison d’Autun en se questionnant sur la société et son héritage.
Les « portes » de la prison
Un travail a été conduit avec les enseignants autour de la danse, de la vidéo, de la photographie et de la technique du combine painting.
En raison du contexte sanitaire, la restitution a pris une forme virtuelle avec la réalisation de quatre vidéos par Coline Parizot (danse) et Loona Gros, qui présentent les réflexions et le travail des élèves. Les portes travaillées en combine painting sont exposées jusqu’à l’été dans la Galerie du Passage, Passage Balthus à Autun.
Ce projet s’inscrit dans deux actualités :
-les travaux liés au projet du grand musée dans lequel prend place l’ancienne prison panoptique.
-une coopération de recherche coordonnée par l’Ethnopôle de la Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne. Une programmation scientifique et culturelle doit être proposée au public courant 2021.