La Tentation d’Eve, vers 1130, relief sculpté attribué à Gislebertus, musée Rolin, Autun, © J. Piffaut
Depuis sa redécouverte en 1866, la renommée du relief d’Eve n’a cessé de croître, en faisant de cette œuvre du XIIe siècle une icône de l’art. L’exposition a eu pour objectif de mieux comprendre Eve, en la restituant dans son contexte historique et monumental, sans oublier ses sources jusque dans le passé antique et son rayonnement du temps où elle était visible sur un portail de la cathédrale d’Autun. Ce fragment, désormais isolé, interroge et fascine : quelle était sa relation avec Adam, avec le diable qui la tente, avec le reste du portail ? Enfin, le sujet même du relief invite à la réflexion et à la rêverie, comme Eve elle-même, prise peut-être dans les filets contradictoires du désir et de l’hésitation devant sa folle audace.
Commissariat scientifique : Brigitte Maurice-Chabard, conservateur en chef du Patrimoine ; Pierre Yves Le Pogam, conservateur en chef du Patrimoine - Département des sculptures musée du Louvre ; Françoise Perrot, historienne de l’art médiéval, directrice de recherches honoraire au CNRS
En boutique : catalogue de l’exposition (204 pages et 120 illustrations couleur) : 35 € - ISBN 978-2-912950-18-5
Jean Cousin, Eva prima Pandora, 2e quart du XVIe siècle, huile sur chêne, Paris, musée du Louvre, © RMN Grand Palais
Giovanni di ser Giovanni dit Scheggia (attribué à), Couvercle de coffre de mariage, Jeune homme allongé, vers 1450, tempera sur peuplier, H. 58 X L. 190 cm (collection privée) - Cliché © coll. privée